Tout le monde est John

John est un peu nauséeux, l’intérieur de son crâne un peu tumultueux. Il faut dire que des voix qui ne sont pas forcément les siennes y résonnent (et raisonnent) sans cesse. Jouez les échos turbulents de la psyché de John, luttez pour prendre le contrôle de son corps (ou pour obtenir le droit de lui susurrer des suggestions ensorcelantes, selon votre style de jeu) et atteignez des objectifs auto-fixés aussi basiques qu'absurdes appelés Obsessions. Il est possible de jouer très sérieusement à Everyone is John mais l'ambiance des règles pousse à la perturbation et John s'avère souvent incapable de la moindre action fondamentale.

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Il est aujourd'hui relativement aisé de tomber sur une VF d'Everyone is John mais à l'époque de sa gloire en tant que petit jeu indé gratuit en une page, c'était plus compliqué. J'ai commis ma petite traduction en ces temps dorénavant révolus et j'ajoute donc une nouvelle itération à la liste des traductions françaises du jeu disponibles aux détours du net. N'hésitez pas à jeter un coup d'oeil à la version de Toorte, à la fois bien plus fidèle dans sa mise en page et bien mieux adaptée (cf paragraphe suivant). 

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Le thème du jeu, quoi que traité à des fins purement humoristiques, reste assez délicat à une époque ou l'on commence, enfin et tout juste, à prendre en compte les sensibilités et les épreuves vécues par chacun·e. Il est relativement aisé de transformer le concept de petite voix en celui des sempiternels démons tentateurs qui, juchés sur ses épaules, susurrent (cette fois sans les angelots équilibrants) de bien mauvaises actions à l'oreille disponible de John.

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Le jeu est signé Michael B. Sullivan. 

Je joins à ma traduction en format brochure le pdf d'origine du jeu en anglais, pour conservation autant que comparaison.
Un générateur de john (ou plutôt de petite voix) en anglais est disponible ici.

N'hésitez pas à me faire remonter les défauts du texte et bon jeu !